dimanche 29 septembre 2013

Interview de notre directrice





Depuis combien de temps êtes-vous dans la direction ?
C’est ma neuvième année dans la direction. J’ai été directrice 2 ans dans une autre école avant de venir à P18.
Quelles sont les difficultés du métier ?
L’organisation générale ; voir que tout se passe bien.
Pourquoi avez-vous choisi de devenir directrice ?
Au début, j’étais institutrice, j’ai fait toutes les années sauf la 6ème. J’ai eu l’opportunité de passer les examens pour devenir directrice parce qu’il y avait eu un appel à la candidature. J’ai réussi l’examen et je suis devenue directrice.
Le métier d’institutrice vous manque-t-il ?
Parfois oui ; le travail avec les enfants me manque.
Si vous n’étiez pas directrice, quel métier exerceriez-vous ?
J’aimerais former les gens à enseigner.
A quel âge êtes-vous devenue directrice ?
J’ai commencé à 37 ans.
Avez-vous travaillé dans d’autres écoles ?
Oui, une seule autre école. En tant qu’institutrice, puis en tant que directrice.
Aimeriez-vous diriger une école maternelle ou secondaire ?
Une école secondaire, non ; une école maternelle, ça ne me dérangerait pas.
Qu’appréciez-vous dans votre métier ?
Le contact avec les enfants, les parents et les collègues.
Combien de personnes dirigez-vous et qui sont-elles ?
Il y a 18 titulaires, 3 professeurs d’adaptation, 3 professeurs de gymnastique, 1 professeur de néerlandais, 11 professeurs de cours philosophiques, 4 personnes font partie de l’équipe de nettoyage, 5 auxiliaires, 1 concierge, une secrétaire et 429 élèves.
Quel contact avez-vous avec les enfants ?
Le matin, j’aime être à la porte pour saluer les élèves avant qu’ils ne rentrent en classe.
Il m’arrive de venir dans les classes afin de participer à une activité comme ici.
Parfois, on m’envoie les élèves plus souvent pour les réprimander, mais il arrive qu’ils viennent pour être félicités ou encouragés.
Avez-vous déjà dû gérer des élèves difficiles ?
Oui, bien sûr.
Décidez-vous de tout dans votre école ?
Non, il y a des choses que je ne dirige pas. Je dois par exemple passer par la commune pour les réparations des toilettes, des carreaux, … de l’école et parfois, ça prend un peu de temps. 

Interview de Mme Lauriane




Interview de Mme Lauriane réalisée par les élèves de 5D, groupe B


Quand avez-vous commencé à travailler ?
J’ai commencé en 2007 à 20 ans.
Qu’aimez-vous dans votre travail ?
Le contact avec les enfants, lancer des défis, créer des jeux ou du matériel, faire des expériences.
J’aime être créative.
J’aime aussi retrouver certains collègues pour discuter de tout et de rien ou discuter de pédagogie.
J’apprécie de voir les élèves évoluer.
Quelles sont les difficultés du métier ?
Il est difficile de gérer tout le côté administratif, la paperasse, … Le contact avec les enfants et/ou les parents n’est pas toujours facile ; il faut que chacun y mette du sien pour que les relations se passent au mieux.
Voudriez-vous enseigner en 1ère – 2ème ?
Quand je me suis présentée à la direction de l’école, on m’a demandé les classes que j’aimerais faire. J’ai répondu « les petits » ou « les grands ». J’ai été placée dans une classe de 5ème pour commencer et depuis, j’ai fait 3 cycles 5-6 complets.
Cependant, je voudrais bien faire quelques fois les autres cycles, m
ême si j’apprécie les grands avec qui l’on peut rigoler facilement.
Aimez-vous avoir de nouveaux élèves ?
J’aime avoir une nouvelle classe car c’est à chaque fois une nouvelle aventure. Malgré cela, les élèves ont parfois du mal à s’habituer à ma façon de travailler et moi aussi je dois m’adapter à leur rythme d’élèves de début de 5ème.
J’aime bien voir de nouvelles têtes mais ça me fait très plaisir lorsque mes anciens passent me voir.
Quels sont vos hobbys ?
Je fais de l’équitation, beaucoup de balade à cheval car mon cheval a déjà un certain âge.
Quand j’étais jeune, je faisais du piano.
Actuellement, je vais très souvent au cinéma.
Si vous n’étiez pas professeur, quel métier voudriez-vous exercer ?
Au moment de choisir des études supérieures, j’hésitais entre la biochimie, l’architecture d’intérieur ou l’enseignement.
J’ai choisi, au dernier moment, de devenir institutrice primaire et je ne regrette pas mon choix même si mon beau-frère chocolatier voudrait me voir tenir son magasin.
Etes-vous heureuse d’être institutrice ?
Oui, je pense. En tout cas, la plupart du temps. Parfois j’en ai quand même assez et j’attends le week-end ou les vacances avec impatience pour pouvoir me ressourcer. 





Interview de Mme Lauriane réalisée par les élèves de 5D, groupe A


A quel âge avez-vous commencé à travailler ?
J’ai commencé à 20 ans.
Quand avez-vous commencé à travailler ?
En septembre 2007.
Avez-vous déjà fait un autre métier ?
Non, mais plus jeune, je faisais beaucoup de baby-sitting.
Lorsque vous avez été diplômée, étiez-vous fière ?
Oui, et j’ai été surprise car j’ai même reçu un prix. Prix que j’ai pu aller chercher devant toute ma promotion alors que j’étais plâtrée.
Si vous n’étiez pas professeur, quel métier feriez-vous ?
Avant de choisir mes études supérieures, j’hésitais entre l’enseignement, l’architecture d’intérieur et la biochimie. J’ai attendu la dernière minute avant de choisir et je ne regrette pas mon choix, même si petite, je n’aimais pas du tout l’école !
Quelles sont vos matières préférées ?
J’aime beaucoup les sciences pour les expériences, la grammaire et les math en général parce que j’ai un esprit logique et j’adore partager ma logique avec les enfants, leur permettre de trouver une méthode qui va les aider.
Qu’est-ce qui vous intéresse dans votre métier ?
J’aime bien le contact avec les enfants et voir leur évolution au fil du temps. Pour que les élèves évoluent au mieux, il faut trouver des méthodes pédagogiques attractives et je suis souvent en réflexion pour ça.
Un professeur reçoit-il des prix ?
Un professeur ne reçoit pas de prix.
Aimez-vous les corrections ?
Je n’aime pas, mais je trouve ça utile ; on voit si la matière est acquise pour tout le monde.
Combien de classes avez-vous eues ?
Vous êtes ma 4ème classe.
Aimeriez-vous faire la 1ère et 2ème année ?  
L’idéal serait de passer plusieurs fois par chacune des années, même si j’aime beaucoup travailler avec les grands.
Avez-vous déjà enseigné dans d’autres années ?
Non, mais lorsque j’étais stagiaire, oui ; en 1ère, 2ème, 3ème et 5ème primaire. A l’époque, les grands m’intimidaient.
Quel est, pour vous, le nombre idéal d’élèves dans une classe ?
Je trouve que 25, c’est la limite. J’ai eu des classes de 20, de 30, de 23 et de 22 élèves.
Voulez-vous devenir directrice ?
Non, pas du tout. Je travaille dans une école pour les enfants. Lorsqu’on est directeur, on n’est plus suffisamment en contact avec les enfants et il faut faire beaucoup d’administratif. Un aspect qui ne m’attire pas du tout.
Combien d’élèves avez-vous en classe ?
J’ai 25 élèves.
Aimeriez-vous enseigner en maternelle ou en secondaire ?
En maternelle, pas du tout.
En secondaire, pourquoi pas ? Il faudrait alors que je refasse une formation afin d’obtenir le diplôme adéquat. Ce n’est pas au programme pour le moment.
Aimez-vous faire travailler les enfants ?
Oui, mais j’essaie de trouver la plupart du temps des sujets qui les intéressent ou des approches attractives.
Aimez-vous évaluer les élèves ?
Je pense que ça fait partie du travail. Ça permet aux professeurs, aux élèves et aux parents de voir où chacun en est.


dimanche 22 septembre 2013

Interview de Mme Séda par les élèves de la classe.

Après avoir lu l'interview d'une institutrice dans le JDE, notre professeur nous a suggéré de faire la même chose à l'école.
Nous avons préparé l'interview de différents professeurs et voici le résultat de la première.




Interview de Mme Seda
Mme Seda, après de nombreuses années en tant que titulaire, est devenue professeur d'adaptation. Elle s'occupe généralement des grands de l'école. 

A quel âge avez-vous commencé à travailler ?
J’ai commencé à enseigner à 22 ans.
Quand avez-vous commencé ?
J’ai commencé en 1989.
Lorsque vous avez été diplômée, étiez-vous fière ?
Oui, j’étais fière, mais si je redevenais prof, je serais fière aussi.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Parce que depuis toute petite, je rêve d’être institutrice. C’était pour moi une vocation. 
Qu’aimez-vous dans votre travail ?
Le contact avec les enfants, voir leur évolution.
Combien de classes avez-vous eues durant votre carrière ?
Je pense avoir eu 16 classes.
Quelles sont vos matières préférées ?
Le français, la géographie et les sciences.
Pourquoi avez-vous changé de poste ?
J’ai eu l’occasion de prendre ce poste car Mme VDE a pris sa retraite.
Je suis l’une des institutrices les plus anciennes à l’école.
Je ne fais pas de déjeuner ou d’étude. Lorsque j’étais institutrice, je connaissais peu d’élèves de l’école. Maintenant que j’ai ce poste d’adaptation, je connais beaucoup d’enfants de toutes les classes, j’ai un contact particulier avec eux et les activités auxquelles je participe sont variées.
Préférez-vous être institutrice ou professeur d’adaptation ?
J’aime les deux car je garde un contact avec les enfants.
Lorsque j’étais institutrice, j’avais ma propre classe et j’aimais m’occuper de MES enfants même si j’avais plus de travail.
Maintenant que je fais l’adaptation, j’ai un contact privilégié avec les enfants, souvent en petit groupe.
A présent, je dois m’adapter aux exigences de mes collègues.
Comment avez-vous préparé la rentrée ?
Comme je n’ai plus de classe, je n’ai pas grand chose à préparer.
Est-ce que le poste de professeur de Néerlandais vous intéresserait ?
Non, parce que je ne parle pas assez bien le Néerlandais, mais si je le parlais mieux, pourquoi pas.
Voulez-vous devenir directrice ?
Non, il y a  trop de soucis. La directrice a beaucoup de paperasse à compléter, elle n’a presque pas le temps de sortir de son bureau ou de venir voir le travail qui se fait en classe. Le côté pédagogique me manquerait trop. 
Un professeur reçoit-il des prix ?
Non, ça n’existe pas.
Etes-vous heureuse d’être institutrice ?
Oui, je suis bien contente d’être institutrice.
Quels sont vos hobbys ?
J’aime principalement le sport, j’ai fait 25 ans de volleyball et maintenant, je roule à vélo, je vais nager et il m’arrive de courir.
Les vacances aussi, j’adore ça ; les sorties entre amis pour rire, boire un verre ou aller au cinéma.
Si vous n’étiez pas devenue institutrice, quel métier feriez-vous ?
J’aurais voulu devenir professeur de gymnastique.